L'astrologie sert, entre autres, à nous guider sur le chemin de notre individuation. L'individuation est un processus psychologique qui peut mener un individu à un total épanouissement, à sa réalisation. Beaucoup de psychiatres et de psychologues pensent qu'il n'y a pas de but plus haut pour un individu que d'arriver à son individuation. Mais ce n'est pas l'astrologie qui nous pousse sur ce chemin, c'est nous-mêmes.
L'étude des cycles est la plus indiquée pour guider n'importe qui sur le chemin de son individuation.
Structure formelle de temps, un cycle est
un contexte dans lequel intervient un changement. Le cycle implique
une durée. Certains cycles durent des millions d'années,
d'autres cycles une seule seconde. Tout est cyclique. La planète
Terre tourne sur elle-même, dans un cycle de 24 h. La vie
d'un papillon peut durer moins d'un jour selon les espèces.
La vie d'un humain est aussi un cycle qui dure 84 ans en moyenne,
si l'on se base sur un cycle complet d'Uranus.
Les saisons sont un autre genre de cycle, tout comme les marées.
Un cycle est une grande spirale qui
tourne sans arrêt. Tout se ressemble, mais le cercle ne
revient jamais sur lui même.
Tout cycle implique un début,
un milieu et une fin.
Inconsciemment, chaque cycle nous pousse à mieux comprendre
nos erreurs. Chaque épreuve est un avertissement
que nous adresse l'inconscient. Si
nous n'écoutons pas, si nous ne comprenons pas, alors le
cycle peut devenir une épreuve qui peut aller jusqu'au
tragique. Le cycle part du passé
pour aboutir dans le futur.
L'astrologie, avec l'étude des cycles qu'elle inclut, permet de comprendre comment s'interconnectent ces milliers de facteurs dont chaque vie est faite. Les cycles se vivent dans le présent, à partir du passé, vers un avenir. Le macrocosme est autour du microcosme. Le thème de naissance est un point de départ d'un cycle d'une vie. Le passé ancestral, (l'hérédité, le karma) est le fondement de ce cycle. Le futur est un potentiel d'individuation, vers un dharma (inverse du karma), le but de la vie. Les cycles permettent d'obtenir le changement et de le mesurer. Nous pouvons donc mesurer quand intervient un changement et nous adapter aux circonstances, donc évoluer. Le changement implique une crise. Crise ne veut pas forcément dire malheur ou catastrophe. Crise veut dire décision, du grec krino, décider. Une crise est un moment de décision, ce qui précède tout changement. On parle d'un cabinet de crise, c'est-à-dire un cabinet de décisions.
Psychologiquement, avec toutes les compensations exercées par l'inconscient sur le conscient, avec toutes les circonstances qui peuvent découler des archétypes, il est mauvais d'éviter une crise. Éviter une crise, ce n'est pas changer. Inconsciemment, il est impossible de ne pas changer. Toute forme, sur cette planète Terre, qui ne change pas et ne s'adapte pas, meurt. Le changement est inhérent à l'être humain et à la vie. Malheureusement, au lieu de décider ce qu'il faudrait faire, on attend que tout soit passé et revienne à la normale. Le processus que les psychiatres appellent la fuite en avant bat son plein ici. Pour pouvoir accéder à son dharma, vers une vie plus pleine, il faut d'abord résoudre son karma, ou du moins, l'accepter. Chaque fois qu'on ne décide pas, si petite que soit cette décision, les modèles des archétypes inconscients se renforcent. Selon ce renforcement, au début, il n'est pas grave de ne rien décider. Mais plus, on avance dans la vie, plus les problèmes qui découlent de ce manque de décision deviennent graves. Il est mauvais de s'inquiéter inutilement de ces crises. L'anxiété et la peur sont les premières causes de nos malheurs. Toute crise permet de mieux s'adapter, de grandir et de mûrir, de s'éveiller vers sa vraie personnalité. L'étude des cycles permet de comprendre les crises qui nous attendent, mais surtout de comprendre ce qui s'est passé au fond de nous lors d'événements passés, de comprendre la signification de crises passées afin d'accéder à une meilleure maîtrise personnelle.
Il y a plusieurs façons de mesurer les cycles. Deux techniques se détachent dont une, les progressions, se divise en de multiples formes de progressions. La technique de la révolution solaire est comprise dans les transits. Les transits mesurent les cycles en temps réel, les progressions mesurent les cycles à partir de la naissance de façon plus abstraite
Les cycles essayent de nous faire comprendre qu'il n'y a pas de raison d'avoir peur. C'est cette peur qui attire tout à nous et qui provoque tous nos mots, le plus souvent inconsciemment. Un animal attaque plus facilement un homme s'il a peur. La nature se dresse contre la peur, la peur se dresse contre l'homme lui-même. Plus nous aurons peur (même si c'est inconscient), plus nous dresserons contre nous des montagnes. La peur et la montagne sont des symboles archétypiques de Saturne. Or, la même planète, dans la mythologie grecque, a été relâchée des enfers par son fils Pluton. Elle est ensuite revenue sur la Terre pour créer l'Âge d'Or... Le temps (Saturne) de la sagesse...
Les progressions
sont à étudier selon l'âge de la personne.
Une réponse plus individualisée sera à même
d'être fournie et amène de plus amples renseignements.
Les techniques de progressions
Les cycles de Saturne/Lune progressée