KARMA


Le karma est ce qui est issu du passé. Pour certains, le karma porte en lui la notion de rattraper les erreurs commises dans d'autres vies. Nous sommes tous nés pécheurs, disait Jésus-Christ.

Nous mettons tout de même en garde notre public contre certains personnages purement malhonnêtes qui font revivre quelques deux cents vies passées à leurs clients, en l'espace d'un seul week-end ! Une semaine par vie nous semble être le strict minimum...

La notion traditionnelle du karma évoque souvent l'échec, un peu comme à l'école : on a raté l'examen, puisque on est de retour sur Terre. Ce qui signifie que les gens ayant vécu deux cent vies auraient “redoublé” deux cents fois la classe...

Quand on touche aux domaines sensibles de l'inconscient, celui-ci peut faire ressortir des images enfouies. Il pourrait aussi bien s'agir de restes de souvenirs d'un film vu à la télévision avant l'âge de 4 ans, que de réalités concrètes ! Nous avons toujours retrouvé des traces dans l'histoire d'un individu, sans qu'il s'agisse forcément de vies antérieures. Mais nous sommes largement ouverts à l'idée que le karma est collectif avant tout. Laissons les “vaudeville” karmiques à ceux qui veulent l'entendre. Les histoires karmiques de famille, genre : il a épousé son frère d'une autre vie, nous laissent songeurs, sauf dans des cas particuliers, les malédictions familiales, par exemple.

N'oublions pas que nous sortons de l'ère des Poissons, pour entrer dans l'ère du Verseau. En astrologie, le signe des Poissons évoque aussi la culpabilité... Le christianisme (symbole des Poissons) a trop fait croire aux gens que le Christ avait fait le boulot à leur place ! La notion du Karma ne devrait pas remplacer ce fait ! C'est notre responsabilité que d'exister pour nous. Mais il est tellement plus confortable de se dire : “ce n'est pas ma faute, l'erreur vient du passé...”, que le travail à effectuer sur soi-même est rempli par le travail que les autres devraient réaliser sur eux. Certains hommes politiques demandent aux autres, au peuple, de remplir leur Karma et histoire personnelle. On ne meurt pas pour la patrie, mais pour le karma de certains (ex : Hitler avec le peuple allemand).

Le karma serait un peu comme un train qui suit sa route. On est dedans, on roule, on peut y faire certaines choses, boire, lire, dormir, manger, etc. au pire sauter du train si on n'a rien compris au rôle que l'on doit jouer ici-bas. Mais il est presque impossible de suivre une autre direction tant qu'on est dedans. A la gare suivante, on peut aussi changer de train : c'est ce que l'on pourrait appeler le DHARMA, soit le devenir de l'ÊTRE.

Il est indispensable de vivre SON karma et non celui des autres.