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Mythologiquement, Cronos est le plus jeune des Titans, fils d'Ouranos. Il met fin à la première génération des dieux en tranchant les testicules de son père, d'où sortaient le temps et la création sans fin de l'univers. Pour ne pas être détrôné à son tour par sa progéniture, suivant les prédictions de ses parents, il dévore ses propres enfants dès leur naissance. Rhéa, sa sur et son épouse, s'enfuit en Crète pour accoucher de Zeus. Elle donnera une pierre à manger à Cronos à la place de Zeus. Adulte, Zeus administre à son père une drogue qui lui fait restituer tous les enfants engloutis. La deuxième génération des dieux apparaissait. Dans cette phase, Cronos symbolise la faim dévorante de la vie, le sentiment d'une durée qui s'écoule entre l'excitation et sa satisfaction. La fin de Cronos pourrait également symboliser la sublimation des instincts.
Cronos fut ensuite placé aux enfers,
près d'Hadès le Dieu
à deux têtes à qui l'on ne peut mentir. Lorsque
Hadès se rendit compte que Cronos
était conscient et regrettait sincèrement ses erreurs,
il le laissa régner sur une partie du Tartare (les champs
Élysées, en grec, le jardin des pommiers) où
il aidait les mortels qui avaient réussi leur vie, à
se réincarner, un stade au-dessus de leur évolution.
Toutefois, il y a des différences entre les mythologies,
Saturne-Cronos a présidé
un âge d'or où il a été un bon
roi. Les différentes versions de la mythologie situent
l'événément avant la castration de Cronos
ou après celle-ci, ou encore après son séjour
aux enfers. Dans tous les cas, il serait revenu sur Terre créer
l'âge d'or. Toutefois, le symbolisme reste le même,
Cronos reste le souverain incapable de s'adapter à la société
et à son évolution. Il veut peut-être le bonheur
de ses sujets, mais c'est seul qu'il veut régner et gouverner.
Il refuse de servir un autre ordre que celui qu'il a conçu
et voulu. Refuser d'admettre une transformation ou de déléguer
lui a valu de perdre le pouvoir, donc d'être symboliquement
émasculé.