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Mythologiquement, Hadès est le dieu
des morts. Nul n'osait prononcer son nom, par crainte de provoquer
sa colère. Il reçut le surnom de Pluton
(le riche) ; ces richesses sont souterraines (où se trouve
l'empire des morts). Symboliquement, n'oublions pas que le souterrain
est un symbole de métamorphoses, de riches gisements, de
passages de la mort à la vie, de germination. Dieu impitoyable,
frère de Neptune et de Jupiter,
il est aussi cruel que Perséphone, sa nièce et épouse.
Il ne relâche aucun de ses sujets. Les enfers sont un lieu
invisible, sans issue (sauf si l'on croit à la réincarnation).
Hanté par des monstres qui tourmentaient les morts, tels
sont les enfers. Mais les morts n'étaient pas tous des
victimes d'Hadès, des élus, des sages initiés
connaissaient d'autres séjours que les enfers ténébreux.
Les champs Élysées étaient un endroit merveilleux
où le bonheur et la lumière leur étaient
prodigués. Pluton ne sortait des enfers que s'il était
demandé par Jupiter, son frère. Mais il aimait recevoir
chez lui des êtres qu'il jugeait intéressants. C'est
lui qui garda prisonnier Saturne,
son père, après sa chute de l'Olympe, jusqu'à
ce qu'il reconnaisse ses erreurs. Saturne ensuite s'installa dans
les champs Élysées. Hadès possède
deux têtes.
Il est impossible de lui mentir. Il juge les morts et pèse
leur âme, sans remords ni retenue. Il préside aux
mutations des êtres et des espèces. Il peut être
le symbole de la reconstitution totale de l'être ou de la
désintégration totale.