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C'est en Maison VII, que, chaque fois que l'on sort de soi-même, on rencontre ce que l'on doit rencontrer, qu'on le veuille ou non ; il faut ici se lier à tous les être complémentaires que nous croisons au long de notre chemin. Il ne faut en aucun cas dénigrer ces relations, ne pas reculer devant ces confrontations, sinon on se liera par la peur, autre forme négative de relation.
Les relations nous placent toujours face à notre propre miroir. L'autre est une partie de soi-même. Les défauts que nous pouvons y trouver ne sont que le miroir d'une partie intime. Inconsciemment, nous ressemblons à celui-ci et cela nous dérange. La meilleure des choses, c'est de vouloir grandir à travers la (les) relation(s).
Jusqu'à la fin de la Maison VI, on apprend sur soi-même, sur nos potentialités personnelles, conditionnées par soi-même.
La Maison VII correspond à la réalité objective, hors de soi et extérieure. La Maison VII, les autres ou l'autre (le conjoint en particulier), n'est pas contrôlable, à moins d'être un despote. Il faut admettre que tout ce que l'on trouve en Maison VII est hors de soi. Bien souvent, on cherche à le dominer, d'une façon ou d'une autre. Le mariage doit durer toute la vie, c'est un contrat avec une unique personne.
Pourtant, sans la Maison VII, il est impossible d'aborder la réalité. Les autres nous permettent une différenciation. Les gens de la Maison VII sont nos égaux, mais c'est plus inconsciemment le miroir qui nous remet à notre place. En Maison VI, on apprend nos lacunes. En Maison VII, ces lacunes, si l'on ne les a pas améliorées, deviennent concrètes au contact des autres, selon la première vision du monde extérieur que l'on a eu en Maison III.
Sans les autres, on est seul, donc la Maison VI n'a pas besoin d'autocritique, ni de remise en question. Sans partenaire, il n'y a pas de bénéfice d'association, bref on est un ermite ou un exclu, on est sans conscience.
Les autres sont un complément de nous-mêmes, mais pas à la mesure de la Maison V, où l'être que l'on aime est une projection personnelle, dans un but de plaisir et d'expression personnelle. C'est vers un but global que va la Maison VII. Ce but global donne ou donnera un sens à nos buts individuels, que l'on en soit conscient ou pas.
La Maison VII permet de nous connaître réellement, tels que nous sommes, qu'il y ait une amélioration par la crise de la Maison VI ou pas. Elle permet de connaître le véritable but de l'existence, grâce à une relation plus ou moins permanente, à une personne, un groupe, une entreprise qui envisage un but voulu, quelle que soit sa portée.
C'est une manière d'entrouvrir la porte vers l'extérieur. Plus on en est conscient (Maison X), plus cette maison pourra nous amener vers nos actes réels, notre but et notre vocation en Maison X (Jésus a dit : Vous serez jugés selon vos actes). Il s'agit en Maison VII, d'accepter le changement. Seul, il y a rarement des problèmes. Si l'on est trop entouré, il n'y a pas de changement réel dans la vie, vu que les autres vont plus ou moins dicter la démarche. Notre vie dépendra alors uniquement d'eux et non pas de la Maison I. C'est à ce moment que la Maison VI fonctionne beaucoup trop et que les normes conscientes collectives prennent le dessus. On se marie pour pouvoir s'intégrer dans la société, plus que par amour pour l'autre.
La Maison VII nous communique tout cela, pourvu qu'on le voit, car nous sommes tous soumis, plus ou moins, à un processus de déformation qui agit au travers des traditions.
La Maison VII implique un changement permanent et continu. Aucune relation ne doit stagner si elle veut s'épanouir, mais trop souvent la peur est là (Saturne est maître par exaltation du signe de la Balance, septième signe en analogie avec la Maison VII). Nous avons peur du changement, malgré le fait que toute chose change autour de nous. Plus on accepte le changement de façon positive, plus on pourra trouver la totalité de l'autre, donc de soi-même. Mais les deux parties doivent se développer de façon dynamique.
La Maison VII représente également un point de départ pour l'hémisphère Sud, vers une participation extérieure à notre univers. Cette maison peut aussi devenir égoïste. Or une relation égoïste peut nuire à une bonne intégration personnelle.
La Maison VII n'est pas une fin en soi, mais un tremplin pour la suite de l'expérience humaine. C'est un accent sur la découverte des expériences relationnelles qui permettent de démontrer la validité, la portée et la qualité de sa nature profonde.
Le signe au descendant nous montre l'attitude à adopter dans ses relations, qu'elle qu'en soit la nature. Elles permettront de mettre en valeur l'Ascendant. Le descendant incorpore toujours l'Ascendant et vice versa. Il est important de retenir qu'au moment où l'on parle d'une personne et de son Ascendant, on parle en même temps de son descendant, donc des autres.
La Maison VII est toujours en rapport avec la Maison X. Le maître de la Maison VII ainsi que le maître de la Maison X ont leur importance dans cette relation, car tout ce que l'on commence en VII, on l'achèvera en X.
Les planètes
en Maison VII donnent le ton du genre d'individus
que la personne va rencontrer sur son chemin et qui peuvent la
faire avancer. On cherche ici une mutualité. Le mot mutualité
vient du latin muto, qui signifie changer.