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La Maison VI correspond, nous l'avons vu, au conscient collectif. Si l'on pense que cette maison limite l'être, c'est que l'on n'a pas encore compris son sens profond. Elle nous permet de réaliser que tout ce que nous faisons, pensons et sentons ne répond pas tout à fait à l'idéal de comportement et d'accomplissement que nous poursuivons.
Nous avons tous des lacunes, la suffisance n'étant qu'un masque, destiné à cacher un sentiment d'infériorité, d'incertitude, une peur de l'échec. La maladie, la douleur et les conflits intérieurs sont des signes d'un échec relatif, qui impliquent une réorientation et une transformation.
En Maison VI, nous voyons ce que nous devons faire après avoir réalisé nos lacunes, nos manques et nos échecs dans l'expression personnelle. Dans ce cas, il est important de rechercher une autre façon de vivre, de réagir simplement contre une impulsion trop égocentrique de la Maison V.
C'est de la réaction à la Maison V que découle tout le symbolisme de la Maison VI : dévouement à quelque chose dans le but de se réorganiser.
La Maison VI est une maison mutable et qui touche par ce fait la mentalité. C'est ici que les idées se dissocient (la Maison VI est en analogie à la Vierge) pour transformer l'être humain. La personne s'apprête à se mettre au contact d'autres gens en Maison VII, la maison suivante. Mais auparavant elle se scrute, s'analyse et perçoit sa place dans le monde selon ses lacunes et ses possibilités.
La Maison VI permet donc de se transformer grâce à un service, qu'il soit militaire, envers une personne ou une institution particulière. C'est une crise de réorientation. La vue que l'on a de la Maison VI va donc conditionner la première approche des autres en Maison VII.
En Maison VI, il faut apprendre à s'adapter, à comprendre ce que l'extérieur attend de soi, comme serviteur, ou dans certains cas, ce que les serviteurs attendent de vous.
En Maison VI, tous ces processus de renoncement et d'automaîtrise permettent de se voir et de se comprendre tel que l'on veut être demain, d'anticiper de ce qui sera. C'est pourquoi, en VI, on peut devenir un transformateur de normes collectives, on peut transformer, rendre les faits et les choses plus justes. Une technique, la pensée et le travail peuvent permettre cela. La conscience collective nous contrôle d'abord, mais elle peut aussi nous permettre de contrôler à son tour cette conscience collective. De nombreux hommes politiques ont des planètes en Maison VI.
De la Maison IV à la Maison VI, l'ego se prépare à récolter les fruits de ses activités personnelles en Maison VII.
Dans cette maison, le fait d'affronter des circonstances qui nous obligent à voir et à sentir nos manques nous oblige à nous transformer, tout en provoquant un sentiment d'infériorité.
Mais il y a différents manques. Le service, c'est aussi ne pas se suffire à soi-même, alors on se soumet par intérêt à un travail (maison de terre). La capacité de dire non au passé et d'anticiper le futur est une possibilité de la Maison VI, si l'on s'est libéré des sentiments de peur. Il faut dans cette maison, tourner le dos à une situation donnée et s'orienter vers une situation qui corresponde à soi-même.
La planète maîtresse du signe montre, par ses aspects, sa position en maison et en signe, le champ d'expérience où l'on va rencontrer les défis et les crises les plus importants, en vue d'une transformation potentielle.
Une planète, en Maison VI, indique
quelles ressources on devrait utiliser pour faire face à
ses crises personnelles. C'est ainsi qu'en Maison VI, on peut
voir les planètes s'extérioriser plus fortement
dans les moments de crise. Elles indiquent ainsi l'attitude personnelle
envers la maladie ou le problème d'autodiscipline.