RETOUR ACCUEIL | ||
Voici tout ce que vous trouverez à partir d'ici | ||
--------------------------------------------------------------- | ||
Chapitre sur cette page >> Le CORPS de L'ESPRIT | ||
Le Cerveau-l'esprit-l'Esprit-la Raison Garder la première trilogie | ||
Subconscient La mutation mémoire Ouverture de l'Esprit Humain | ||
--------------------------------------------------------------- | ||
Chapitre sur cette page >> TROUBLES DU CORPS DE L'ESPRIT | ||
Echelle des valeurs Le pourquoi ou le comment de la maladie Une vue du cerveau-esprit–Esprit | ||
Une réalité Une fatalité Mauvais jugement Il veut oublier La sensibilité | ||
Réaction physique Réaction émotionnelle Le remède Interaction | ||
Le Va-et-Vient Méconnaissance de sa particularité Havre de paix | ||
--------------------------------------------------------------- | ||
Sur autre page Chapitre >> La Cassette Video | ||
--------------------------------------------------------------- | ||
Sur autres pages >> Les principaux Cas Rencontrés Résultant du Corps de L'Esprit | ||
Le Froid Congelant Les Nerfs Les Fatigues Les Programmes Esprit | ||
--------------------------------------------------------------- | ||
Le CORPS de L'ESPRIT | ||
Trilogies
Il m'a fallu puiser dans la mémoire du magnétiseur pour vous exposer ce profond de l'Homme dans lequel nous allons pénétrer. Je le rappelle en effet, si je vois travailler le magnétiseur, je ne reçois pas les informations comme lui car son œuvre est instinctive et il se sert de mon corps. En conséquence, pour vous transcrire ce qui suit, j'ai dû m'investir en vous avec lui. Ne vous amusez pas à imiter sans y être aguerri, cela peut s'avérer dangereux car il faut un esprit conséquent et bien dix ans de préparation. Un tel investissement est plus difficile que le voyage astral car en votre intérieur, le magnétiseur se disperse. Il me semble qu'il n'est relié que par le fluide du magnétisme et non par un cordon d'argent (comme dans le voyage astral). Je l'ai dit, un magnétiseur de l'Etre n'a rien de comparable avec ceux qui soignent un simple mal de tête. N'allez pas trop vite dans cette plongée, ne soyez pas pressé de découvrir mes séances. Je veux que vous vous imprégniez du texte, que vous compreniez les processus pour être à même d'analyser mon travail. Je ne cherche pas votre émerveillement car je suis comme un enfant qui ne le comprendrait pas. J'ai simplement la volonté de vous démontrer qu'il n'y a rien d'extraordinaire, qu'il n'y a pas de magie, seulement un savoir-faire, de vous expliquer comment cet enfant a su vous deviner pour mieux vous "redessiner", je dirais pour mieux colorier votre Etre, avec les vraies couleurs (les vôtres) de la VIE. Dès à présent, les phrases à l'emporte-pièce telles que "c'est psychologique, c'est psychosomatique…", vous allez les oublier ; elles sont le dessus de la marmite d'une soupe au pistou. En disant "c'est psychique", vous ne savez pas quel haricot blanc est fautif ou quel haricot vert ou quel morceau de tomate, quel pépin de celle-ci, quelle feuille de basilic. Etc. Etc. Je vous comprends, je ne vous avais pas encore averti que mes facultés, et surtout que mon Regard pouvaient voir à ce point le plus petit détail et avec autant de précision d'analyse. Vous n'étiez pas prêt !
Je connais un peu la complexité du cerveau mais pour ne pas égarer le lecteur, je me servirai d'une image populaire, comme par exemple lorsque le professeur pointe son doigt sur votre front, pour vous dire : - rentrez-vous bien ça dans le crâne. retour Nerfs retour Les programmes - utilisez votre intelligence. On parle alors au grand Esprit, le décideur. Pour désigner une personne un peu sotte, on pointe le doigt à la tempe. On parle alors du petit esprit, le régisseur. Pour une personne stupide, on frappe du plat de la main l'arrière de la tête. On parle alors au petit esprit réflexion.
Cependant, dans le but de ne pas me disperser, je considérerai ces deux derniers petits esprits comme ne faisant qu'UN. A présent que vous le savez, tenez-en compte, tout comme populairement, l'acquis, le vécu, l'intelligence passent par le front pour le grand Esprit. L'esprit (les deux : régisseur et réflexion) de naissance par lequel passent nos émotions, la mémoire, le subconscient, l'analyse, notre conscient se situe au milieu et à la base du crâne, derrière le grand Esprit. Je ne suis pas médecin et vous ne lirez donc pas des termes de médecine tels qu'occiput, pariétal, lobe, céphalée, néphrite... Soyez patient et bonne route. Haut Page
Le Cerveau - l'esprit - l'Esprit - la Raison(A) (e) (E) (R)
La tête possède un cerveau dans lequel se logent la mémoire Humaine, l'esprit et l'Esprit. Viennent s'y inscrire l'intelligence (la logique), le legs (Esprit Etre Humain) ainsi que l'Esprit de l'âme. - Un cerveau - ne peut que s'instruire, devenir intelligent et être ainsi logique, ce qui représente beaucoup pour lui car si l'humain fait évoluer son cerveau, le corps évoluera de la même façon et favorisera la création d'un environnement favorable pour l'Esprit, mais ce dernier ne peut s'élever plus haut que son corps. Le corps est pourvu d'un cervelet dans lequel se loge la mémoire fonctionnelle de notre substrat ; on ne peut y inscrire une mémoire Humaine
Nous désignerons le cerveau, élément de base, par la lettre - A -. Lors de notre conception, le corps est doté d'un cerveau dont la plus grande fonction est, de notre naissance à trois-quatre ans, d'accumuler des données et de s'imprégner du monde qui l'entoure grâce aux sens, à l'inné et à l'intelligence acquise, sans oublier l'Amour qui constitue le moteur principal de l'Humain. Lettre - A - aussi parce qu'à cet âge, un enfant reste en quelque sorte un Acteur instinctif. De zéro à sept ans un être est en état d'absorption. Avec de zéro à quatre ans en état de dépendance pour vivre. Ensuite la VIE juge qu'après quatre ans l'être est en mesure de pouvoir se débrouiller. N'oublions pas que pour la VIE nous naissons dans une Nature, elle ne sait pas que nous avons créé une société avec des villes. Donc, il est sur qu'à quatre ans, dans notre société aux murs de bêton, l'enfant reste dépendant. La VIE a donné un premier ordre à - A - : survivre car un enfant est entièrement dépendant des adultes. Survivre s'entend observer pour effectuer une intégration au monde qui est le sien, à savoir celui de l'Humain, ce qui suppose également que - A - doit grandir comme grandit le corps, entraînant par là même une absorption importante du potentiel pour organiser cette évolution. C'est la raison pour laquelle l'enfant reste d'abord un "instinctif".
- Deuxième étape : de quatre - cinq ans à huit - neuf ans, - A - a absorbé un nombre important de données qui comportent leur envers et leur endroit, emmagasiné du bon et du mauvais. La Force fait intervenir un deuxième ordre, la réflexion. En conséquence, - A - commencera à créer la Raison - R - qui, vous en conviendrez pour cet âge, sera encore de réagir instinctivement, je dirais en logique pure, dénuée en partie de sentiment et uniquement animée par le moteur Amour. En d'autres termes, - R -, sans pour autant en être imprégné, fera sa réflexion en fonction de cet Amour car - A - et - R - sont encore sous le premier ordre, l'absorption, qui est pour partie instinctive et non analytique. Accumuler et absorber sont identiques dans mon exposé. Plutôt la Raison s'installera, plutôt l'esprit prendra le pas sur A . Si l'esprit comprend très vite et copie le processus de la Raison, très vite il deviendra comme un petit génie. - Troisième étape : de huit - neuf ans à quatorze - quinze ans, - R - va recevoir un troisième ordre, l'expérimentation. - A - et - R - vont en effet mettre en pratique leur "enseignement" personnel non seulement pour se découvrir mais aussi pour apprendre à connaître, à évaluer leurs sensibilités sur un plan physique, émotionnel, affectif. La sensibilité physique est connectée avec - A -, ce qui veut dire, nous le verrons, que l'esprit et l'Esprit n'en possèdent pas une maîtrise directe. A l'âge de l'adolescence, la sensibilité s'assimile davantage à des sentiments valorisés par l'esprit, j'entends, inconsciemment. C'est vers la fin de cette troisième étape que - A - et - R - se conjugueront pour créer Esprit - E -, à savoir celui qui sait poser des valeurs et les reconnaître, de façon imagée, il est l'Unité centrale d'un ordinateur, c'est lui qui dispatche (distribue).
- Quatrième étape : quinze - seize ans, âge auquel on croit pouvoir réfléchir pleinement, avoir eu toutes les données afin d'être apte à tout solutionner. La décision naîtra pour Devenir, apparaître aux autres, faire comme on a choisi d'être, etc. La décision - volonté fera naître *l'intelligence qui engendrera l'Esprit - E -, c'est-à-dire celui qui régira, décidera, analysera ce qui entrera et sortira, pour reprendre l'image précédente, l'informaticien qui tient son clavier et qui orchestre. Dans cette quatrième étape, la décision n'est pas issue d'un ordre mais constitue une suite de l'évolution car l'intelligence située en potentiel a été animée de sorte que l'Homme se gère seul. * - je ne commets pas d'erreur d'interprétation avec l'Intelligence grand I. Plus tard, la maturité et la sagesse feront évoluer l'Homme vers l'élévation de l'Esprit Humain. Grâce à la Connaissance, celui-ci découvrira son Etre et si l'Homme accepte la communion, son Esprit Humain s'élèvera à l'Esprit Etre. Ainsi forgée de son Identité, l'Ame de l'Homme détiendra en cet Esprit Etre une aide précieuse pour se parfaire. Continuons notre visite du corps de l'Esprit …
Voyons ce que la maturité a fécondé dans l'Homme
Dans les premiers âges de la vie et jusqu'à vingt-huit - trente ans, notre cerveau - Esprit est régi par une première trilogie définie ainsi : Instinct - Raison - Intelligence. A la maturité, trente-trois ans, notre cerveau-Esprit est régi par une deuxième trilogie : Intelligence - Raison - Instinct. Cette trilogie ira jusqu'à 65 ans. Nous verrons plus tard pour la troisième trilogie. Haut Page
Garder la première trilogie
L'Humain du magnétiseur suit comme chacun l'évolution de la première à la deuxième trilogie. En revanche, dans notre œuvre de magnétiseur, l'Esprit du magnétiseur doit garder la première trilogie : Instinct - Raison - Intelligence pour les motifs déjà exposés tout au long de ce livre et en particulier, pour lui permettre d'avoir la même liberté d'interaction que possèdent nos facultés - médiumnité et voyance -. Cette liberté d'interaction peut en effet permettre une permutation des trois éléments entre eux ou une utilisation d'un ou deux seulement des éléments. Par exemple : ne garder que l'Instinct ou n'utiliser que la Raison et l'Intelligence. Les Hommes qui viennent à nous sont d'âges divers et peuvent se trouver en harmonie avec l'une ou l'autre des trilogies. Pour ceux qui le sont avec la deuxième, l'Origine de leur problème peut éventuellement provenir de la première. Il n'est pas impossible également qu'elle ait pris naissance à un moment au cours duquel cet Homme a peut-être "dissocié" sa trilogie, n'autorisant plus alors le dialogue entre les trois éléments la composant. Exemple : avant d'entreprendre les démarches et actions diverses qui devaient l'amener à concrétiser une idée, un Homme avait mûrement réfléchi, pesé le pour et le contre. Bref, cet Homme avait utilisé l'intégralité de ses facultés et moyens. Malgré cela, quelque temps plus tard, son affaire avait tourné à l'échec - c'est lui qui a employé le mot échec -. Ayant perdu confiance en sa Raison et son Intelligence, il n'avait gardé que son Instinct, car en quelque sorte, il rendait les deux coupables de son échec. Cette dissociation a été à l'origine de son problème de santé. Nous devons donc avoir lors de nos œuvres une maîtrise des trois éléments de la trilogie pour suivre l'Homme qui est venu à nous, quelle que puisse être la forme prise par notre Esprit magnétiseur, après ses œuvres, cet Esprit doit retrouver l'ordre initial de sa trilogie - Instinct - Raison - Intelligence. Garder cet ordre initial pour le magnétiseur alors que son jumeau Humain qui le transporte en est au deuxième, peut vous paraître illogique ! Pas du tout, ils cohabitent mais chacun d'entre eux a son propre Esprit qui ne s'immisce pas dans la vie de l'autre. Lorsque le magnétiseur travaille, il est en effet "détaché" de son Humain, son travail est instinctif, et nous en revenons donc à la première trilogie. Haut Page
Vers quatorze - seize ans, l'Homme est toujours - Instinct - Raison - Intelligence. C'est donc avec cette trilogie qu'il édifie son Identité d'action pour devenir un Homme à part entière. Il intervertira cette trilogie à la maturité, entre vingt-huit et trente-trois ans. L'interversion ne se fera qu'au niveau de l'Esprit dans son nouveau comportement. N'étant que l'intermédiaire, l'esprit petit e gardera pour un temps encore la première trilogie.
Fort de la suprématie qu'il s'est octroyé, l'Esprit pense que l'esprit le suit. Entendons-nous bien, le changement de trilogie est acceptable, il est une évolution logique pour l'esprit. Mais la logique exige que ce changement se fasse dans de bonnes conditions, c'est-à-dire avec un dialogue de bonne entente entre lui et l'Esprit. Or, l'Homme agit comme s'il subissait cette évolution parce qu'il est dit qu'un Homme doit élever son Esprit d'Humain. Il finit alors par n'écouter que cet Esprit, en oubliant volontairement ou inconsciemment la composition de son Esprit d'Humain, à savoir une trinité - cerveau, esprit, Esprit -. Et sans doute ne sait-il pas qu'une élévation se fait par l'harmonie de l'ensemble de la trinité, en d'autres termes, par et avec un dialogue permanent ainsi qu'une réflexion permettant une remise en question par rapport à l'évolution logique. N'oublions pas pour autant le …
Subconscient
Au cours du passage de l'enfance à l'adolescence, l'Homme réalise ce genre de séparation en logeant son enfance dans le subconscient, afin d'avoir pleinement conscience de son adolescence. Je dirais plutôt en se donnant l'illusion qu'elle constitue une jeune majorité, pour que les bases de son Devenir d'Homme ne soient pas celles de son enfance mais celles de sa jeune maturité et éprouver ainsi le sentiment que les bases de son Devenir ont en grande partie cette adolescence comme référence. - Il lui déplaît de penser qu'un enfant construit un Homme. Quelle horreur pour l'Esprit !!! Et pourtant. A l'âge de la maturité (33 ans), il commettra de nouveau la même erreur, mais cette fois il ne pourra utiliser le subconscient puisqu'il est déjà imprimé par l'enfance et fermé à jamais par l'adolescence. Il reste l'Esprit et l'esprit. En conséquence, à cet âge, il voudra se débarrasser de sa vie précédant la maturité en l'envoyant par-dessus les moulins rejoindre l'oubli, c'est-à-dire dans ce subconscient fermé. En le créant pour sortir de l'enfance, sans le savoir ou en l'ayant oublié, un *basculement de l'Identité s'est produit sans modification de l'ordre de la trilogie. Or à la maturité, il ne se produit qu'une permutation de celle-ci, ce qui est moins profond. *basculement de l'identité enfant pour celle de "l'adolescent futur Homme". Au cours de la maturité, l'esprit hérite de cette vie antérieure qui ne peut entrer dans le subconscient. Ainsi enfoui sous l'amas de cet héritage, l'esprit se trouve alors caché de l'Esprit. Ce dernier croyant qu'elle est allée rejoindre l'oubli, sera trompé tout en poursuivant son avance. En voyant plus tard dans l'esprit cette vie d'avant qui, pour lui est maintenant un oubli, l'Esprit aura une attitude d'ignorance, de mise à l'écart pour l'esprit dont il n'utilisera alors que sa capacité. Pourquoi cela ? … Haut Page
La mutation mémoire
A l'âge de la maturité, sous la charge de son héritage, l'esprit sera en partie attardé pour un temps. Mais nous verrons que l'Esprit comme l'esprit suit une évolution logique de un vers deux mille. Si l'esprit garde en mémoire les événements avec la valeur et la forme qu'ils avaient au moment où ils se sont passés, il les garde également avec la structure liée à l'Esprit d'alors,... - structure : trilogie, sentiment, colère, faiblesse,... - ... ce qui veut dire qu'à partir de la maturité, les nouveaux événements s'imprimeront en mémoire sous une trilogie différente de celle antérieure à la maturité, donc avec une structure différente. Or dans le cerveau, la mémoire est régie par l'esprit qui, tout en conservant encore l'ancienne structure, va recevoir les nouveaux événements sous une forme différente puisqu'ils sont d'abord passés par la nouvelle structure de l'Esprit, lequel rejette l'ancienne mémoire et croit l'avoir anéantie. Entre l'Esprit et l'esprit, une mauvaise communication ou un manque de communication peut se produire mais ils ne peuvent se dissocier. C'est la raison pour laquelle l'esprit s'attardera un temps en comparant l'avant maturité et le présent et il se rendra compte progressivement, par obligation, par force, qu'un changement est intervenu... - Il le sait depuis longtemps, mais il n'y a pas de dialogue entre les deux et un brouillage causé par d'autres paramètres peut intervenir. Je vous explique donc uniquement le processus, comprenez-le car je ne peux alourdir le texte par des détails inutiles et me bornerai à n'aborder que l'essentiel. - ... il effectuera alors son propre ménage, sans contrôle de l'Esprit, entraînant à l'âge de la maturité, vers vingt-huit à trente-trois ans, ou peu après, entre trente-cinq et quarante ans, l'apparition de troubles que l'Homme ne comprendra pas toujours. L'une des explications peut se situer, par exemple, dans le fait que l'esprit jugera qu'un programme que vous avez jadis institué en raison d'une situation que vous subissiez alors n'a plus lieu d'être, puisque à présent vous avez décidé de diriger les situations nouvelles par l'Esprit. Après avoir éliminé "anarchiquement" la surcharge engendrée par l'Esprit, il se peut qu'une meilleure communication se fasse entre l'Esprit et l'esprit mais les troubles seront présents là où l'esprit les a évacués dans le corps, soit en situation déjà active, soit prêts à l'être. La trilogie de la maturité régira notre comportement jusqu'à soixante-cinq ans environ. Vers soixante-dix ans, la bonne trilogie doit d'être - Raison, Intelligence - Instinct -. En définitive, la Raison, malgré sa deuxième place dans une grande partie de notre vie, possède dans l'ombre une réelle suprématie, surtout quand l'Homme sait réfléchir, a acquis une sagesse ou qu'avec l'âge, sa Raison est devenue Sagesse. La fin de notre vie nous pousse logiquement vers la sagesse, si nous ne sommes pas devenus Sages avant. Ainsi, vous comprenez pourquoi un magnétiseur se doit de conserver les premières bases : pour ne perdre de vue ni le passé de l'Homme qui est venu à lui, ni son "nouveau présent" de la maturité. Bien avant celle-ci, l'Homme a établi une autre "interversion" qui l'a entraîné vers une confusion. L'Homme a confondu la Vie, sa vie, avec l'existence de notre monde, celle qu'il "procrée". - Vous n'avez pas oublié que l'Homme ne crée pas, il procrée. - Les problèmes voient en grande partie le jour en raison de cette confusion, et nous pensons que la vie est difficile, en réalité, c'est l'existence qui l'est. Si à la maturité il ne fait toujours pas la différence entre Vie et existence, entre vie et vivant, entre Homme et Etre, entre apparence et personnalité, il détiendra alors dans sa trilogie de maturité - intelligence, Raison, Instinct – même s'il a pu acquérir une intelligence par l'expérience et les connaissances Humaines, mais cette intelligence reflète celle que l'on mesure avec le Q.I.. Pourquoi cela ? Parce qu'à la maturité, lors de l'interversion de la trilogie, face aux épreuves de l'existence, l'Esprit s'arroge la suprématie que j'ai évoquée précédemment, celle-ci l'empêchera plus ou moins d'atteindre véritablement le premier élément de la nouvelle trilogie - l'Intelligence -. L'empêchera car l'Intelligence a un petit défaut d'orgueil. Lorsque demain les magnétiseurs sauront se servir du Magnétisme pour remettre de l'ordre dans ce que l'Homme chamboule et intervenir en silence, sans dialogue, sans bible à la main, sans croix sur le torse, sans toque à représentation spécifique, en clair en œuvrant tout simplement comme un être magnétiseur doté de ses facultés, alors pour ma part j'utiliserai peut-être le mot institution. Vous avez pu constater que notre évolution entraîne de grands travaux pour notre Esprit, alors sachons bien employer un certain langage pour ne pas les freiner … Haut Page Ouverture de l'Esprit Humain (l'Esprit philosophique)Lorsque l'Esprit Humain n'a pas emmagasiné son plein de connaissance, il laisse des portes ouvertes par lesquelles un autre Esprit Humain peut apporter le trouble. Mais un Esprit qui maîtrise le dialogue avec celui de son Etre ne saurait être troublé par aucun autre Esprit, car il n'a pas perdu son Esprit critique. Certains Hommes commettent cette erreur que je nomme "des portes ouvertes" en imaginant qu'il s'agit là d'une ouverture de l'Esprit Humain, car on dit avoir l'Esprit ouvert comme on dit avoir l'Esprit large. Or ces termes sont inexacts ou du moins incomplets : l'Esprit de l'Etre est ouvert et l'Etre a la possibilité de "s'élargir" vers ailleurs. Lui seul, en effet, détient une parfaite connaissance des valeurs, en particulier celles qui sont essentielles à l'Homme qu'il a en charge. En conséquence, il est apte à s'autoriser une ouverture sans qu'elle soit préjudiciable à l'Esprit de l'Homme. L'Etre qui est Amour peut se permettre d'avoir l'Esprit large, tout simplement parce qu'il n'a pas la sentimentalité de l'Homme qui, à défaut d'être en harmonie avec lui-même, peut confondre l'origine d'une information, croire qu'elle est issue de son Esprit qu'il a élargi alors qu'elle provient de l'ouverture de son cœur. Il ne faut pas confondre être ouvert avec ouverture et être large avec largesse. Le bon terme pour l'Homme est être ouvert et large à toute chose, c'est-à-dire que l'Esprit Humain doit être perméable, laisser parvenir toute information qu'il analysera par le jeu d'interactions de son ensemble. Il ne doit pas être compartimenté par des portes ou des fenêtres s'ouvrant et se fermant selon son bon vouloir ou ses émotions. Très souvent en effet, dans un Esprit Humain compartimenté, les poignées de ces portes et fenêtres sont actionnées par des idées reçues, préconçues par l'émotion et la sensibilité non contrôlée. - L'Esprit Humain- Imprimé de la Force ne peut s'éveiller que dans un climat propice pour commencer à s'élever. Dans un environnement favorable, il s'élèvera vers l'Etre. Mais avant il peut passer par des … |
||
TROUBLES DU CORPS DE L'ESPRIT | ||
Echelle des valeursLes dégâts sont le plus souvent causés par l'échelle des valeurs qui encombre énormément notre cerveau, notre corps, le réseau corps-esprit, esprit-coeur (sentiment), etc. Nous les avons étudiées pour l'ensemble de l'Homme, à présent nous allons les examiner au niveau de son profond. Tout enseignement pouvant se mesurer tel que le savoir-vivre, les mathématiques, l'orthographe, etc., passe par notre cerveau. Tout enseignement sensitif passe par les quintessences de tous les sens, il n'est pas mesurable. Or le cerveau veut tout comprendre, tout expliquer, tout se faire expliquer. Exemple : pourquoi ce tableau fait-il vibrer le corps dans lequel je suis ? Pourquoi ce corps a-t-il des frissons à la vue de cette femme ? Une douce chaleur envahit ce corps et il faudra un symbole de la chaleur pour le cerveau. La température se mesure, la distance à la Lune aussi mais pas l'amour, la liberté, la sensibilité. Si l'on ne peut dessiner un mouton au petit Prince (un enfant), il refusera tout et se fermera. Ce cerveau est intelligent, on peut lui parler, si nous disons à un enfant que Dieu est bon, il accepte de nous croire car il est ouvert. Mais si nous ne lui donnons pas de valeurs correctes permettant de lui faire comprendre pourquoi son père est alcoolique et en conséquence le bat, alors que celui de son camarade est gentil, l'enfant ressentira un blocage car sa sensibilité connaît une autre échelle de valeurs. … passer par ou commettre des erreurs … Haut Page Le pourquoi ou le comment de la maladiePour développer le cerveau, il faut lire, apprendre, s'instruire sans oublier qu'au départ il est pourvu d'une puissance d'ordre et de logique qu'il faut utiliser. Il faut savoir que : - l'ordre et la logique du cerveau sont assez rigides - l'esprit peut s'enrichir, se moduler, changer d'opinion - l'Esprit peut évoluer, se parfaire. Le cerveau doit apprendre très tôt une chose essentielle : nous avons une vie et nous devons jouer de ce temps dans le sens de la patience. C'est ainsi qu'il découvrira cette puissance qui lui permettra de savoir stocker, se modérer, développer sa puissance d'interaction entre les divers éléments et entre le passé et le présent. Très rapidement, à douze, quinze ou dix-huit ans, l'Homme comprendra que son cerveau peut se comporter comme une mappemonde : en étant au-dessus de la terre, on voit par exemple une partie de l'Europe ; pour la voir totalement, on projette la Terre sur une mappemonde, suivant le même principe, on voit son Esprit intégralement. Ordre : si vous apprenez à lire, il rangera les lettres, si c'est à calculer, il rangera les chiffres ailleurs, il n'ira pas placer les lettres sur le système nerveux de vos jambes, ni le petit-déjeuner sur la régulation du système sanguin. Il a certes la puissance de ranger chaque chose à sa place mais - à la valeur, avec la valeur - estimée au temps présent où vous la rangez (une chose). Exemple : imaginons que vous ayez cinq ans, vous apprenez à lire et pour vous, chaque lettre a une valeur disons de cinq francs, mais au - P - qui est la première lettre de votre prénom, vous lui donnez une valeur de dix francs. Cette valeur sera inscrite à cinq ans et restera ainsi. Si la valeur attribuée est susceptible d'être consciente ou inconsciente, en revanche le cerveau sera toujours conscient lorsqu'il donnera avec une logique pure, la succession des différentes valeurs pour un même domaine au cours de votre existence, à savoir qu'à dix ans vous aimez une robe rouge, à douze une robe verte, etc. Pour le cerveau, les valeurs attribuées au cours de notre vie ne diminuent pas car le *Temps n'existe pas pour lui ; elles gardent les mêmes à l'âge où elles s'inscrivent et ne font que s'estomper face à une nouvelle valeur. Ainsi, à présent vous aimez la couleur verte sans oublier que vous aimiez la rouge en un autre temps. L'Esprit donnera en effet la primauté et estompera le passé devant le présent. *temps : l'âge, les dates, le passé, le présent, etc. Sont pour lui un repère afin de situer les événements ou les choses à ses semblables, plus exactement à l’Esprit Humain de ses semblables, mais lui n’a pas besoin du Temps. Logique : rien n'empiète sur rien et le fait de penser à ce que vous allez mettre pour la soirée de mardi ne gênera en rien le domaine de la respiration ou de la vue. Il existe une interaction entre les quintessences sans que l'une d'elles ne prime sur l'autre et ce pour le réfléchi (action d'air). En revanche, pour les actions de fait, des contrariétés peuvent se manifester, comme par exemple manger en regardant la télévision dérange la digestion, laquelle devient alors seconde par rapport à la vue dans votre volonté des actions (valeur imperceptible mais consciente). Manger une saucisse en buvant un verre d'eau simultanément est pratiquement impossible ; votre cerveau ne saura donner en même temps deux premières places. Il est donc important d'essayer de connaître l'ordre et la logique de son cerveau ou sa propre façon de raisonner, afin d'éviter à l'Homme de faire basculer ses problèmes sur les fonctions de son corps comme il le fait grâce à son Esprit. Face à cette erreur, l'intelligence Humaine ne peut aider l'Homme car elle ne connaît la Vie que d'après les images et les connaissances inculquées. Certes, l'intelligence nous aide à vivre et se développe au cours de notre vie, mais seul notre esprit de naissance connaît la Vie pour l'avoir vue nous créer. L'Esprit lui, fort de son intelligence, se croit apte à diriger l'esprit ; encore une erreur. Visitons à présent ses méandres, il y en a de nombreuses jusqu'à "Havre de paix" … Haut Page Une vue du cerveau - esprit – Esprit- A - est le cerveau : il est doté d'une grande capacité puisqu'il peut loger l'esprit, l'Esprit et la mémoire. Ses moyens sont limités non seulement car il utilise une grande partie de son potentiel à gérer et à préserver le corps, mais surtout car esprit et Esprit vont s'arroger les commandements. C'est bien entendu l'Homme qui en décide ainsi. - e - est l'esprit : il a une capacité égale aux moyens dont il dispose, ce qui lui permet d'emmagasiner les données nécessaires pour que la Raison puisse effectuer son analyse. Cette capacité à accumuler laisse une place à la sensibilité car ses moyens (ceux de e) forgeront l'Idée d'après (ou avec) la perception extérieure et intérieure du corps. - E - est l'Esprit : il deviendra le Maître des deux autres car avec l'intelligence confondue à l'instruction dont il est pourvu, il pensera pouvoir jouer le rôle de juge. Détenant par lui-même peu de capacité, selon les besoins, il utilisera celle de A et de e (cerveau et esprit). Sa capacité est d'autant plus réduite qu'il garde une place importante pour sa propre décision. Exemple : il élabore lui-même un texte mais en utilisant la capacité de A et e. En puisant dans ces derniers, il fait passer les groupes de lettres les uns après les autres dans sa propre capacité, et comme il l'a décidé. C'est ainsi que vous pouvez écrire de la main droite "je t'aime", mais que vous ne pouvez en même temps écrire de la main gauche "je te hais". Ses moyens sont énormes puisqu'ils peuvent puiser dans A et e, mettre plusieurs données en attente, analyser l'extérieur comme l'intérieur. Nous pouvons constater que tout cela n'est pas très complexe : l'un s'imbrique dans l'autre, les deux dans le troisième, les trois jouent des interactions entre elles avec aisance. Tout semble parfait, mais c'est oublier un quatrième facteur, notre sensibilité. Pour bien sentir en effet notre différence avec un animal quelconque, nous nous voulons sensible, avec du cœur, ce qui est tout à fait honorable, je fais de même. Seulement parfois, en raison de l'absence de maîtrise que nous en avons ou de sa crainte, ou... , etc., ce quatrième facteur va amener le désordre. Je n'ai pas dit qu'il le créait nécessairement car son origine se situe en effet dans l'absence de cohabitation entre les modes de pensées et les modes relatifs à l'émotionnel, entraînant en quelque sorte la création intérieure d'un multipartisme dans lequel chacun veut bénéficier de ses droits. Haut Page Suivez bien : A, e, E forment trois éléments qui permettent une évolution et une animation par A l'instinctif, pourvu d'un inné intelligent ; par e et son raisonnement voulant évoluer vers l'action ; par E et son intelligence activée de la fierté humaine qui pousse l'Homme à vouloir s'élever au-dessus des autres ou à s'en démarquer. Or dans cette évolution, e n'acceptera plus l'instinct de A. Selon les cas, il acceptera ou rejettera l'existence de A, refusera de prendre en charge la sensibilité avec laquelle il est connecté car il se rendra vite compte que ses deux éléments - sa Raison et sa sensibilité - causent un déséquilibre ne pouvant pas toujours être réglé en raison du manque de capacité de E, qui lui est trop absorbé à suivre à l'extérieur la rapidité du mouvement de l'existence. En général, E peut régler au minimum trois choses à la fois mais, inapte à les accumuler dans sa petite capacité personnelle, il prendra vite l'habitude de se décharger vers l'esprit e. Attention, je dis bien qu'il peut régler, mais je ne dis pas qu'il peut faire car il ne peut faire plus de deux choses à la fois. E se libère sur e qui se débat lui-même avec la raison acquise, la sensibilité et le reste (mémoire par exemple). Ainsi quand e sera saturé, il finira lui aussi par se libérer et il le fera dans le corps ; très vite E fera de même, croyant être une nouvelle forme d'action de e. Revoir le chapitre "rejet". A ce stade, ce n'est pas encore la catastrophe mais simplement une grosse fatigue si A, par ses facultés naturelles et initiales (cervelet) est en mesure de régler l'équilibre du corps. Quand tout va bien, le corps se décompose de la façon suivante : le haut est la tête et le bas, le corps. Quand cela va mal, différents cas pourront se présenter qui réagiront de telles ou telles manières : e et E ayant, en plus d'eux-mêmes, avec les ennuis bien saturé le corps, celui-ci deviendra la gauche pour les sentiments, la droite pour l'action. Une jambe gauche effondrée sous le manque d'affection, une jambe droite bloquée par des échecs, un bras gauche raide par la non-réciprocité des sentiments que l'on n'aura pas eu en réponse aux siens, un bras droit crispé par le sentiment d'impuissance face aux forces de la vie. Un cœur meurtri par "les coups de couteau" donnés par ceux que l'on croyait ses amis, un bassin basculé par les spasmes que provoque la digestion du dégoût de soi ou des autres, une colonne tassée de telle sorte qu'elle tend les muscles à les rendre douloureux, empêchant ainsi la colère de s'exprimer. Des épaules croulant sous les charges d'une existence trop lourde, une nuque raidie par le cerveau qui essaye d'avoir un semblant d'équilibre et surtout, qui permet au corps de garder la tête à sa place. Une réalitéCette précédente description paraissant bien pessimiste est pourtant bien réelle. Si un jour l'Homme a "la chance" de connaître une douleur qui lui fait prendre conscience qu'il y a un désordre en lui, cela le décidera à régler son problème. S'il choisit de venir à un magnétiseur de l'Etre, celui-ci œuvrera pour effacer le programme ou les programmes (nous verrons plus avant le Son et la Vie des images) qui déforment cet Homme. Très souvent cependant, il n'a pas immédiatement de douleur liée à son ou ses problèmes qui le déforment intérieurement, soit parce qu'il s'en arrange, soit parce que le léger inconvénient ressenti est mis sur le compte d'une ancienne fracture, d'une ancienne chute, soit encore comme je l'ai dit, parce que le programme de l'esprit ira sur une faiblesse locomotrice dont l'Homme dira, si elle est de famille, qu'elle est héréditaire et il considérera alors son problème comme une fatalité... - Je suis d'accord sur le fait que l'hérédité existe, mais ce n'est pas pour autant que toute une famille doive avoir les mêmes symptômes dans certaines pathologies. Haut Page Une fatalité... La force de caractère cherchera à surmonter le problème ; elle y parviendra en partie parce qu'elle est puissante mais la déformation restera. Il y a aussi l'entêtement ou pire, ceux qui disent "on n’y peut rien, c'est ainsi". De même, il y a l'Esprit qui se veut fort et qui croit l'être, avec un corps qui se voit en quelque sorte déformé par lui. Néanmoins, l'Esprit sait très bien filtrer les informations lorsque lui-même ou sa sensibilité, son coeur-sentiment ou son corps, un ensemble de son être ou tout son être ont subi un "choc". Suivant l'origine et la nature du choc, selon l'élément (esprit, corps, sentiment) qui a reçu ce choc, les sens seront "commandés" par l'esprit ou l'Esprit ou par les deux. Par exemple, l'oreille deviendra "sourde" à certains sons, à certaines paroles, l'œil ne "verra plus" ce qui pourrait avoir pour incidence d'activer le problème, le nez "ne sentira" que partiellement, la bouche deviendra insensible à certaines saveurs. - Et dans deux, cinq, dix ans plus tard, voilà la "maladie" - Mauvais jugementFranchement, Esprit pensant, crois-tu en recevant partiellement les informations de l'extérieur comme de l'intérieur que tu puisses vraiment avoir un jugement réaliste et précis de la situation ? Comprends-tu, Esprit pensant, pourquoi le magnétiseur se détache de toi pour œuvrer ? Si tu ne crois pas dans le magnétiseur, fais en sorte d'amener ton corps à lui, même si au cours de la séance, pour te préserver ou par manque de confiance, tu restes en arrière. Le magnétiseur de l'Etre saura redonner tout le potentiel au corps qui te porte et dans lequel tu puises ; tu retrouveras ainsi tous tes moyens. Quand tu auras fini de récupérer tes moyens et analyser tes erreurs, alors l'Esprit du magnétiseur acceptera ton jugement, même si tu t’entêtes à t’accrocher au rationnel. Cet entêtement-là n’est pas grave, ce qui l’est, c’est la forme d'Esprit que tu avais hier avant l'œuvre, celle d'un Esprit trop étouffé par une imagination activée par les déformations des "chocs". Si c'est cette forme avec un tel Esprit que l'on nomme Cartésien, alors de cet entêtement-là je n'en accepte aucune opinion. Dans de telles conditions, certes l'Esprit Humain peut rester clair et équilibré, mais est-il lucide et stable ? Car il y a une différence entre penser être bien et être bien. Il veut oublierComment peut-on en arriver là ? L'Esprit règle les problèmes passagers grâce à ses facultés et son intelligence, mais aussi et surtout, par la force de caractère qu'il aura su faire naître et grâce à sa faculté d'évolution qui lui permet de passer outre certains préjugés. Or nous le savons, il a sa fierté, il va donc se masquer, se cacher ses erreurs et ses faiblesses en pensant qu'avec le temps il les oubliera. Il pense pouvoir le faire et cela est vrai pour lui ; cette pensée naît de la suprématie qu'il s'octroie, de l'indépendance qu'il entend avoir alors qu'il habite dans A et que ses moyens lui sont procurés par l'Homme entier, en d'autres termes, par tous les sens qui sont, eux, connectés à A. En conséquence, tout ce que E connaît, e le perçoit, voire l'enregistre et E l'oublie donc partiellement. Pour filtrer, il se sera servi à la fois de la Raison et de e qui lui, est le siège de la mémoire. Vous comprenez ici pourquoi je ne cesse de parler d'Harmonie. Haut Page La sensibilitéSi E a les moyens de puiser dans la mémoire totale sans obligatoirement animer e, il est toutefois obligé de l'avertir pour y inscrire un souvenir. Lorsque E fait appel à e pour sa Raison, dans certains cas e va, de lui-même, ranger en mémoire ce que E a pensé, même si ce dernier ne lui en donne pas l'ordre ; e agit ainsi lorsque par affinité, cette pensée se relie à des sources de principes existants mais e n'est pas pour autant autonome dans tous les domaines. Ou encore e agit ainsi parce que la sensibilité a été éveillée et que E n'a pas donné l'ordre de ne pas en tenir compte. Nous avons vu que la sensibilité était connectée avec e. Or E, bien qu'encombré notamment par le contrôle des tensions nerveuses du corps, peut cependant en avoir une certaine maîtrise mais il ne saurait se l'approprier. De plus, en raison de sa fierté, E fera le maximum pour essayer d'ignorer la sensibilité, surtout si elle avait causé des tourments avant la création de E. La sensibilité, qui peut parfois constituer une faiblesse de l'esprit, a deux formes d'action : sentir et ressentir. La première peut être voulue ou acceptée ou contrôlée, si la seconde peut également l’être, elle est cependant très souvent incontrôlable. Il ne faut pas confondre sentir et ressentir avec sensation. Haut Page Réaction physique (sentir)Exemple : avec une flamme, une personne s'approche d'une autre personne sans être vue, si cette dernière a les sens éveillés, c'est-à-dire non saturés par l'esprit, elle va sentir la chaleur de la flamme par une perception tactile ou avoir la sensation de l'approche par un sixième sens. Le sens tactile étant connecté à l'esprit, celui-ci va aussitôt avertir l'Esprit tout en ordonnant au système nerveux, qui est également rattaché à l'esprit, d'effectuer un mouvement de retrait pour protéger le corps de la flamme. E connaissant alors la nature exacte du trouble (la chaleur) causé au corps sans pour autant en posséder l'explication, à savoir la provenance de la chaleur, E va aussitôt ordonner au corps de se retourner pour analyser avec les yeux ce qui se passe et prendre lui-même les choses en main. En conséquence, e et E sont reliés au système nerveux : e pour réagir, E pour réfléchir et faire agir en passant par e puisqu'il est le régisseur alors que E est le directeur. Comme dans une société où les directeurs passent et les chefs restent, la Nature ne commet pas d'erreur ; le directeur peut être occupé en réunion, qu'importe, l'ouvrier qualifié (e) est à son poste. Réaction émotionnelle (ressentir) L'Homme va ressentir une émotion grâce à sa sensibilité. Dans ce domaine, ce n'est plus le même circuit, la résonance de la sensibilité envahit d'abord le corps et son motif ne sera qu'ensuite donné à e. La résonance est pour lui une chose naturelle de sorte qu'en la ressentant, il réagira uniquement pour préserver le corps le cas échéant, ou gérer les réactions. Puisque cela est naturel, e n'avertira pas E qui, subissant tout ce tohu-bohu, * cherchera la cause du trouble auquel l'Homme est confronté. A cette fin, il est obligé de descendre lui-même dans e et dans le corps ; et il n'aime pas cela ! * Il n'a confiance qu'en lui, donc il cherche et veut tout savoir. On le devine, cette émotion aura eu le temps de vous imprégner avant même que E puisse intervenir, entraînant ainsi très souvent une surcharge inconsciente qui ne vous permet pas de faire une relation directe avec un problème de santé. Le remèdeLe remède contre ce défaut consiste à ne pas cacher ou protéger sa sensibilité derrière une force, de caractère par exemple, mais à agrandir sa sensibilité jusqu'à ce qu'elle dépasse notre corps comme le fait la couche atmosphérique pour la terre, afin de mieux ressentir, je dirais de pressentir par l'extérieur (- pressentir loin du corps, ressentir près du corps, sentir sur le corps -). Cette solution sera équivalente à trois filtres qui laisseront du temps à toutes vos facultés, afin qu'elles puissent reconnaître à l'avance ce qui se passe et éviter l'imprégnation dans le corps, tout en laissant la force de caractère au cœur du corps. Une telle structure permettra une défense par "répulsion" extérieure et évitera une lutte intérieure. Haut Page Interaction retour NerfsL'interaction est une autre puissance qu'il faut connaître et principalement celle qui existe entre le cerveau et le corps, car lorsque les lignes les reliant se retrouvent encombrées, voire saturées, des problèmes se créent. En revanche, par la connaissance, et pour certains par sa maîtrise, l'interaction permettra d'être utilisée comme protection, en la faisant agir en quelque sorte comme un barrage, essentiellement en dispatchant tout ce qui va entrer, évitant ainsi à vos pensées et à vos sensations de se mélanger, et surtout en évitant que de fausses valeurs ne se greffent sur elles. Il faut absolument que sur ces lignes, l'interaction puisse effectuer un dialogue et une analyse exacts à propos de ce que vous venez de vivre, afin qu'aucune trace du vécu amenant par la suite un problème de santé ne subsiste. Il est également nécessaire que votre subconscient puisse se servir de ce qu'il sait pertinemment et "remette en mémoire" ce que vous auriez pu y enfouir. Je vous parle du - corps de l'Esprit - afin de vous inciter à la réflexion et de vous éviter de vous classer, soit dans le camp des bien portants, soit dans celui des malades alors que votre état est peut-être seulement celui d'un Homme qui a laissé traîner un vieux souvenir encombrant. Se sentant relégué, abandonné, ce souvenir a agi dans le corps comme un enfant se manifeste par des cris, des gesticulations, de sorte qu'une douleur est apparue, voire un problème. Dans ce cas, la médication ne constituera pas le meilleur remède. L'interaction a un processus semblable à un va-et-vient ; un "va" que nous savons très bien et même trop bien utiliser comme nous venons de le voir, puisqu'il est à l'image de notre nutrition, de haut en bas ; un "vient" (de bas en haut) que nous perdons à défaut de nous en servir ou à cause de l'ignorance que nous en avons. Et le jour où il nous est nécessaire, il ne répond plus, conduisant alors à la naissance d'un problème physique. Nous créons un court-circuit entraînant une surcharge d'énergie qui empêche l'autodéfense ou "l'auto-nettoyage de fonctionner". On remarque que l'Homme est doté d'interactions dans les sens cerveau-corps et corps-cerveau, c'est cette dernière qui finit par être totalement oubliée, au point de ne plus fonctionner. Chez certains même, les lignes semblent coupées. Pourquoi ? La responsabilité en revient pour une très grande part à la douleur physique ou morale que l'on veut ne plus connaître. Et pourtant, cette douleur a été "créée" par l'Esprit situé dans le cerveau, et ce sous la pression de la sensibilité, de la peur, d'une règle d'éducation reçue, d'une idée que l’on a de soi, etc. On peut rétablir cette ligne d'interaction de retour, mais ce sera un peu plus compliqué pour ceux qui considèrent l'Esprit au détriment du corps : il faudra démontrer au corps qu'il a une vie et une âme. Ce sera encore plus compliqué pour d'autres et plus particulièrement pour ceux qui prennent leur corps pour un haut-fourneau, c'est-à-dire un endroit qui détruit tout. Rien n'est toutefois irrémédiable, il suffira d'être patient. Haut Page Le Va-et-VientComment l'Homme en arrive-t-il à couper l'interaction de retour ? Pour connaître la réponse, nous devons Regarder le processus interne du corps. - Processus interne du corps : il est constitué par l'action de respirer et d'expirer, de boire et d'uriner, de manger et d'évacuer. En constatant ce mécanisme basique, l'Homme finit par imprimer à son cerveau la représentation de son corps comme un processus de destruction s'effectuant du haut vers le bas. Et quand il sera confronté à un problème jugé trop lourd pour le cerveau, il utilisera l'interaction cerveau-corps pour le faire descendre vers le corps qui aura la charge de l'ingurgiter et de le détruire, pensant qu'il l'évacuera ensuite comme un déchet. Or ce problème n'est pas un aliment dans lequel les quintessences vont puiser la Force et rejeter le superflu. Non, ce problème s'analyse en une énergie surchargée constituée d'ennuis, de colère, de dégoût, d'énervement. Les quintessences vont la reconnaître comme une Mé-Force (mauvaise Force) et l'on pourrait de ce fait penser à son expulsion par le corps. Il n'en est rien car ce problème est envoyé par le maître régisseur (l’Esprit). L'estomac pourrait sans doute effectuer cette destruction, mais lui non plus ne peut y parvenir car ce problème n'a rien de consistant comme un aliment. C'est alors la confusion et le corps rangera ce problème à sa manière, c'est-à-dire tant bien que mal, le plus souvent là où se situe déjà une faiblesse fonctionnelle ou locomotrice. Cela se passe au niveau de l'Homme et de l'interaction cerveau-corps, pourtant, l'Homme sait très bien que la circulation sanguine va et vient, que le système nerveux a son aller-retour, le mouvement, son extenseur et son fléchisseur. Il sait donc que son corps est pourvu d'un processus cerveau-corps-cerveau, tout comme il sait que le cerveau peut déprogrammer ce qu'il a programmé au corps. Exemple : si vous décidez de faire un pas en avant, votre pied se lève ; si vous vous ravisez ensuite et décidez de remettre ce pied à sa place, vous le remettez à sa place initiale. - Nous pourrions polémiquer sur cet exemple, dire qu'il y a d'abord une décision puis une autre réglée par la volonté, …etc. N'y voyez pourtant que le programme d'une marche dans laquelle intervient une erreur vue par le cerveau qui déprogrammera pour la rectifier. L'Homme pense ne pas être capable d'effectuer le savoir-faire de l'Humain. Cette attitude est normale : on dit à l'Homme "votre cerveau est complexe", on nous dit "vous êtes complexe", on nous montre le corps comme étant complexe. Vu dans son ensemble, il peut apparaître comme tel, mais un pull jersey nous paraît tout aussi complexe alors que c'est une femme dotée du même potentiel Humain qui l'a tricoté ; la mécanique l'est elle aussi, mais l'Homme peut l'apprendre et la pratiquer. Vous avez décidé d'aller à gauche, vous allez à gauche, décidé d'aller à droite, vous allez à droite, cela est merveilleux ; vous avez ressenti la volonté de l'action et le reste du corps a suivi. La complexité vient du fait de ne pas avoir ressenti le message du retour de l'ordre. Vous finissez ainsi par penser que cela fonctionne dans un seul sens, du haut vers le bas. En réalité, il y a "ordre - message aller - message retour". Haut Page Méconnaissance de sa particularitéUn autre facteur peut nous faire réaliser notre complexité, celui d'avoir la même constitution sans pour autant avoir la même morphologie. Est-ce cette complexité qui nous empêche de connaître dès le départ, à notre jeune âge, notre propre particularité. Pour cela, il suffit d'observer une adolescente boulotte de 1,55 m et sa mère mince et élancée mesurant 1,65 m. Sa marche repose sur l'avant du pied et elle se tient cambrée comme sa mère, alors que sa morphologie voudrait qu'elle s'appuie sur les talons avec une tenue du corps plutôt tassée et droite. Déjà l'erreur s'est installée pour cette adolescente qui a regardé sa mère, donc vers l'extérieur, et non elle-même, vers l'intérieur. Pourtant, elle n'achètera pas la même taille de soutien-gorge que sa mère, ne s'habillera pas suivant la même mode qu'elle ; sa personnalité se voudra différente alors qu'elle copie le même port physique. Après une telle constatation, il est normal que l'on dise de l'Humain que son cerveau est complexe. Je dirais plus simplement qu'il s'agit d'un désordre d'illogisme. Si les choses en restaient là, ce ne serait rien, mais l'instruction doit développer l'esprit, l'expérience faire évoluer l'intelligence pour que l'Homme devienne un Etre. La clé de ce qui fait d'un Homme un Etre, c'est la Volonté. Nous verrons plus tard que cette Volonté doit être bien davantage une Détermination. Havre de paixCertes il déplaît à l'Homme d'être seul mais l'Etre est conscient qu'en cas de "coup dur", il devra compter sur lui-même. La puissance se situant en soi-même et non à l'extérieur, on doit donc s'aménager un coin de refuge. L'Esprit Humain en étant le décorateur, ce refuge sera un havre de paix en attendant que le temps aide à remettre de l'ordre dans le reste, celui qui n'aura pas su s'en préparer un ne pourra pas se reposer, pire, constatant un chamboulement en lui, il sera pris d'un dégoût qui le découragera encore plus. Il est plus facile de réveiller une volonté endormie que de redonner le moral, puis le courage, puis la Volonté. Difficile mais non impossible. Je pense que vous avez bien assimilé les mécanismes de l'Homme car nous voici aux portes des réalisations de la puissance de son Intelligence, les pages *d'ADN précédentes auront été nécessaires pour vous préparer à la visite profonde qui va suivre … La cassette vidéo sur une autre page voir haut page *vu dans la spirale évolutive et pour compléter : Assemblage des Descriptions des Nocuités ou Nocivités. |
||
Haut Page | ||