Le 6 dénote un antagonisme entre la créature et son père, dans un certain équilibre, ce qui impose au 6 de se distinguer du créateur, ce qu'il pourra faire, peut-être en créant. Mais cette distinction est source d'ambivalence ; il peut aussi bien se pencher vers le bien que vers le mal, vers l'union, mais aussi vers son insoumission. Il peut révéler une nécessité d'absolu. Il est donc un test entre le bien et le mal.
Le 6 est aussi attribué, surtout dans l'antiquité, à Vénus (Aphrodite), pour son pouvoir de donner forme. C'est un négociateur entre une base et la concrétisation. Le 6 est une source des choses intellectuelles et temporelles. Comme il intervient juste avant le 7, c'est donc un chemin de ce qui est manifesté à la conscience de cette manifestation. Chez les Bambara, le 6 est un symbole favorable, associé au symbolisme des jumeaux mâles (3 + 3). C'est l'évolution ou l'involution, donc un choix. Recherche de l'harmonie, de l'amour, musique, responsabilités communautaires, familiales ou publiques, obligation et détachement sont le lot de ce nombre.
C'est le passionné, le tempéré, le bienfaisant, l'amant, la splendeur, mais il est parfois trop contemplatif et trop sensible. Le 6 est l'homme solidaire, toujours responsable. C'est aussi le nombre de l'engagement.