Durant la Renaissance, les astrologues étaient politiquement présents. Par exemple, en 1500, Regiomontanus décida de la date où l'Université de Presbourg (Hongrie) devait être construite, par ses études astrologiques. Henri VII encouragea l'astrologie.
En Angleterre, Thomas Cromwell employa des astrologues comme ambassadeurs. Elisabeth Iere tenta de restreindre les prédictions lugubres qui circulaient à l'époque, car cela avait un impact négatif sur les gens du peuple. C'est pourquoi on interdit les prédictions de Nostradamus en 1558 en Angleterre. Les transformations sociales de ce pays, à la mort de cette dernière, confirmaient l'implication politique des astrologues de cette époque.
Dans toute l'Europe, les astrologues régnaient dans les cours. Luc Gauric obtint son succès en prédisant à Alexandre Farnèse qu'il serait pape. Nostradamus était encore plus réputé. Les papes encourageaient les astrologues. Les médecins étaient astrologues.
Tycho Brae et Kepler ont apporté la rigueur scientifique dans le calcul, mettant de côté les tendances divinatoires plus obscures, plus mystiques, d'autres confrères comme Nostradamus ou John Dee.
Morin de Villefranche uvrait aux affaires politiques, sous la protection d'Anne d'Autriche.
Luther et Calvin durcirent leurs positions contre l'importance que prenaient les astrologues. Les prises de position se multiplièrent contre l'astrologie à la fin du XVIIe siècle.
Voltaire condamnait l'astrologie. Quelques
Américains, comme Washington, Jefferson et Franklin auraient
été astrologues. La date de la signature du traité
de la déclaration d'indépendance aurait été
arrangée astrologiquement.